Vers l'infini et au-delà...


Chers tous,
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Ce blog n'est plus en activité à partir d'aujourd'hui (7 janvier 2019). Nouvelle année, nouveau départ !

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Au plaisir !

- Le comité exécutif de l'AECSEL

APPEL À COMMUNICATIONS Colloque de l'AECSEL 2019


"Être en phase avec son temps ? 
Anachronisme et anachronie dans la littérature"





Dès son apparition dans le dictionnaire de l’Académie, l’anachronisme désigne « une erreur », une « faute contre la chronologie ». Parallèlement, cette notion renvoie à une pratique volontaire par laquelle l’auteur.trice place délibérément « un fait, un usage, un personnage (etc.) dans une époque autre que l'époque à laquelle ils appartiennent ou conviennent réellement ». Ce geste s’inscrirait alors dans une tradition et répondrait à des motivations esthétiques, idéologiques ou rhétoriques, que l’œuvre assume et légitime.
L’anachronie, quant à elle, se définit sur deux plans : sur le plan psychologique, il s’agirait de « [l’]inadaptation d'une personne à une époque », faisant référence au décalage que certain.e.s auteur.trice.s cultivent ou que la critique leur attribue. Sur le plan poétique, elle désigne plutôt « des événements, des notions, des significations qui prennent le temps à rebours, qui font circuler du sens d'une manière qui échappe à toute contemporanéité, à toute identité du temps avec ‘‘lui-même’’. Une anachronie, c'est un mot, un événement, une séquence signifiante sortis de ‘‘leur’’ temps, doués du même coup de la capacité de définir des aiguillages temporels inédits, d'assurer le saut ou la connexion d'une ligne de temporalité à une autre. » (Rancière, 1996, p. 67-68) L’anachronie, n’étant plus entendue comme le « résultat d’une action », passe alors d’une visée rétrospective à une visée prospective et acquiert une valeur positive. Genette souligne par ailleurs que « les anachronies narratives » sont  « les différentes formes de discordances entre l’ordre de l’histoire et celui du récit. » (Genette, 1972, p. 79) Si l’idée de discordance temporelle est maintenue, elle ne s’inscrit plus dans une mais dans deux temporalités. La notion d’anachronie, plus riche sur le plan sémantique que celle d'anachronisme, peut ainsi qualifier tant un état de discordance qu’une action narrative assumée.
Ces questions ont fait l’objet, en 2011, d’un atelier Fabula intitulé « Anachronies - textes anciens et théories modernes », ce qui nous permet de bénéficier de la  « mise au point sur les notions d’anachronisme et d’anachronie » de Frédérique Fleck (Fleck, 2011), à qui nous empruntons les remarques précédentes, et auxquelles nous voulons donner une suite. Devant la palpable accélération du temps qui caractérise notre époque, et compte tenu des nombreux mouvements de pensée (sociologie, ethnologie, psychanalyse, féminisme, etc.) qui nous amènent à changer notre regard sur le passé, ce colloque propose de prolonger la réflexion à la lumière des recherches entreprises aujourd’hui. Les chercheur.euse.s sont ainsi invité.e.s à s’interroger sur la notion de décalage entre les productions littéraires et le temps dans lequel elles s’inscrivent. Plusieurs axes peuvent être privilégiés (liste non exhaustive) :
1.     Axe narratologique :
Sous un angle formaliste, la question de l’anachronisme interroge le rapport entre le temps de la narration et le temps de l’histoire, postulant  « implicitement l'existence d'une sorte de degré zéro qui serait un état de parfaite coïncidence temporelle entre récit et histoire » (Genette, 1972, p. 79) On pourra ainsi questionner la prise de distance d’une œuvre avec le temps historique : comment l’écart se traduit-il au niveau linguistique, narratif, générique ou formel ? Comment se maintient la cohésion et la cohérence de l’œuvre ? Quels régimes temporels sont inventés par la littérature ?
2. Axe idéologique et rhétorique :
Dans une perspective plus thématique, les communications pourront s’intéresser à la notion d’héritage. Dans la mesure où le temps chronologique est reconstitué par un discours (celui de l’histoire, de la politique, de la presse etc.), on peut s’interroger sur la charge idéologique qui accompagne une prise de distance avec ce temps officiel. Le réinvestissement d’un bagage culturel ancien génère-t-il un décalage entre l’œuvre et son contexte ? Comment certaines œuvres se distancient-elles d’un héritage littéraire, idéologique ou historique ? Quelle place tiennent les oeuvres d’anticipation au sein de leur époque ?
3. Axe théorique :
L’anachronie et l’anachronisme amènent encore à interroger le rapport que la critique entretient avec ses sources. Quelle est la validité des lectures rétrospectives d’une œuvre ? Comment concilier le déterminisme littéraire avec l’intemporalité des œuvres ? Sous quelles conditions les théories peuvent-elles remonter le temps et éclairer des époques antérieures?     

Ce colloque s’adresse à tous.tes les jeunes chercheurs et chercheuses en études littéraires (cursus recherche aussi bien que création), quel que soit le siècle dans lequel ils.elles se spécialisent.
L’événement se tiendra à l’Université du Québec à Montréal le mardi 23 avril 2019. Les communications devront être inédites et en français. La durée variera entre 15 et 20 minutes en fonction du nombre de propositions retenues.
Les propositions de communication (titre et résumé de 250 mots, avec une courte bio-bibliographie (mentionnant l'université d’attache, le sujet des recherches et les publications, s’il y a lieu) devront être envoyées avant le 21 janvier 2019 (à minuit) à Emmanuelle Dorion à l’adresse suivante : colloqueaecsel@gmail.com. Merci d’indiquer en objet : Nom, prénom, titre de la proposition.


Bibliographie et sources :

Fleck, F., « Anachroni(sm)e : mise au point sur les notions d’anachronisme et d’anachronie », in Fabula, Atelier littéraire : « Anachronies - textes anciens et théories modernes », 2011, en ligne,            http://www.fabula.org/atelier.php?Anachronisme_et_anachronie, consulté le 01.12.18.

Genette,  G., Figures III, Seuil, Paris, 1972, op. cit. in Frédérique F., « Anachroni(sm)e : mise au point sur les notions d’anachronisme et d’anachronie », in Fabula, Atelier littéraire : « Anachronies - textes anciens et théories modernes », 2011, en ligne,

Rancière, J., « Le Concept d’anachronisme et la vérité de l’historien », in L’Inactuel 6, 1996, p. 53-68, op. cit. in Frédérique F., « Anachroni(sm)e : mise au point sur les notions d’anachronisme et d’anachronie », in Fabula, Atelier littéraire : « Anachronies - textes anciens et théories modernes », 2011, en ligne, http://www.fabula.org/atelier.php?Anachronisme_et_anachronie, consulté le 01.12.18.


Illustration, The Midult, “Girl with pearl earring, painting, spoof, selfie, portrait, profile picture, en ligne, http://themidult.com/what-profile-picture-says/girl-with-pearl-earring-selfie/.


COLLOQUE ANNUEL DE l'AECSEL 2018 MISE EN TROPE: Nouvelles plasticités de la rhétorique dans les arts

Le colloque annuel 2018 de l'AECSEL (Association étudiante des cycles supérieurs en études littéraires), intitulé Mise en trope: les nouvelles plasticités de la rhétorique, se déroule le jeudi 10 mai 2018 dès 9h30 à la salle D-R200 de l'Université du Québec à Montréal. L'événement est gratuit et ouvert à tous.

Programme du colloque


Conférence d'ouverture

Jean-Michel Berthiaume. «Le Cœur a ses raisons comme sporting club des tropes»
Horaire: 9h30 à 10h15

Séance - Subversion du mythe: le trope comme commentaire

Présidence: Megan Bédard
Horaire: 10h30 à 11h30
  • Claudia Dubé. «Snowpiercer: L'apocalypse, et après? La lutte des classes dans l'Arche de Noé»
  • Raphaël Boivin. «Le mythe subversif: Akira Toriyama et l'explosion des schémas»

Séance - Perspectives plastiques et iconiques du trope

Présidence: Simon Lévesque
Horaire: 11h30 à 12h30
  • Alban Loosli. «L'art: un système d'exploitation»
  • Laurence Perron. «Sortir du cadre: Fernando Pessoa en image»

Séance - Saturations et détournements

Présidence: Sarah Turner
Horaire: 14h00 à 15h00
  • Lila Roussel. «Pastiches pseudo-pornographiques et subversion des rôles genrés dans la vidéographie musicale de l'idole Aoora»
  • Kevin Berger-Soucie. «Le dictionnaire comme forme critique du stéréotype: de Somaize et Flaubert»

Séance - Il était une fois un trope

Présidence: Marion Gingras
Horaire: 15h00 à 16h15
  • Aramesh Yaghoubikachoui. «L'esthétique rhapsodique: de l'hybridation des formes à l'inversion des valeurs (Étude de Tout le ciel au-dessus de la terre (Le Syndrome de Wendy) d'Angélica Liddell»
  • Myriam Vincent. «La subversion du conte et de ses personnages féminins dans Les sangs d'Audrée Wilhelmy»

Séance - Animation et remédiation

Présidence: Johanne Villeneuve
Horaire: 16h15 à 17h00
  • Éric Lancelot-Dupuis. «Rickmediation & SiMortylation: rhétorique métaréférentielle et remédiation dans la série d'animation Rick and Morty»
  • Jordan Diaz-Brosseau. «Le cinéma contre la narration ou comment penser une rhétorique du temps dans le cinéma d'animation de Pierre Hébert»

Mot de clôture

Colloque interuniversitaire en études littéraires 2018


Programme du colloque interuniversitaire en études littéraires (CIEL)
06 Avril 2018
D-R200

Mot de bienvenue : 9:30

Premier Panel : Résistance et littérature
Présidente de séance ― Sarah Turner

10:00 -10:30 : Marilyne Perrier, Le conflit des codes ou « C’est pas vrai que l’auteure décide de ce qu’on dit »

10:30-11:00 : Félix Durand, Se dresser face aux murs : déambulation et résistance
dans Territoires fétiches de Marcel Labine

11:00-11:30 : Émilie Bellavance-Nadeau, L’amitié féminine dans Maryse, de Francine Noël : Résistance et agentivité

11:30-12:00 : Rosemarie Savignac, Anhistoricité de la banlieue nord-américaine dans Le Ciel de Bay City de Catherine Mavrikakis : la figure de la maison qui brûle

Diner : 12:00-13:15

Deuxième Panel : Formes de la littérature 
Président de séance ― Kevin Berger-Soucie

13:15-13:45 : Laurence Nolet, La chronique « Entrefilet au poivre » dans La Vie en rose (1980-1987) : Un peu plus qu’un grain de sel sur l’actualité

13:45-14:15 : Fanny Lorent, Que peuvent nous apprendre les revues savantes à propos de la forme-revue ? À partir de Poétique

14:15-14:45 : Adrien Chassain, « Me digna dabo, sperate nepotes » (Étienne Dolet) : le livre à venir et ses promesses au XVIe siècle, l’exemple du discours de l’histoire

Troisième Panel : Structure du texte
Président de séance ― Jordan Diaz-Brosseau

15:00-15:30 : Emma Lacroix, L’architecture de la brièveté : la théorie de l’espace de Jorge Luis Borges

15:30-16:00 : Élisabeth Chevalier, L’éthique du corps : une mystique laïque chez Hervé Guibert

16:00-16:30 : Virginie Lessard Brière, Modernité vue et écrite : étude du regard dans A View of the Harbour d’Elizabeth Taylor

Mot de clôture : 17:00

Appel de communications - Colloque annuel de l'AECSEL 2018

APPEL À COMMUNICATIONS
COLLOQUE ANNUEL DE l'AECSEL 2018

MISE EN TROPE:
Nouvelles plasticités de la rhétorique dans les arts


Pour cet évènement annuel, l'AECSEL propose un colloque multidisciplinaire sur les nouvelles plasticités de la rhétorique et sur les enjeux culturels, idéologiques, pédagogiques ou toutes autres problématiques pertinentes en lien avec celles-ci.

Le mot trope vient du grec tropos qui signifie à la fois tourner autour (comme l'héliotrope se tourne vers le soleil) et détourner (comme le psychotrope détourne la psyché de ses fonctions ordinaires). Dans la rhétorique ancienne, ce mot, généralement employé comme synonyme de figure de style, définit plus précisément une figure (dont la métaphore serait la forme par excellence) qui aurait pour effet de détourner les mots de leur sens dénoté pour les faire entrer dans le domaine de la connotation. Conçue comme une sorte d'écart et de détournement proprement ornemental, cette définition du trope, par le biais de grammairiens comme César Dumarsais ou Pierre Fontanier, s'est plus ou moins maintenue intacte jusqu'à ce que la sémiologie s'empare de la question au XXe siècle.

À partir des essais sémiologiques de Louis Hjelmslev, lui-même successeur direct de Ferdinand de Saussure, la réflexion sur les expressions linguistiques s'est décloisonnée des simples considérations proprement sémantiques pour se concentrer, en plus, sur l'aspect matériel des énoncés : ce que le philosophe nomme la forme du contenu par rapport à son sens. Pour le danois, le processus de sémiose serait à analyser dans l'interaction entre ces deux aspects. À partir de cette idée nouvelle, toute une sémiologie des objets a pu voir le jour et c'est sans surprise que celle-ci s'est directement réclamée de la rhétorique : qu'on pense aux rhétoriques de l'image de Roland Barthes ou du Groupe µ qui doivent beaucoup à Hjelmslev. Par là, le trope se retrouve à être non pas occulté par cette fusion de la rhétorique et de la sémiologie, mais se retrouve au contraire entièrement renouvelé par cet état de fait. La nature ornementale du trope, qui épouse très bien les considérations plastiques de la langue et des images, jumelée à sa nature analogique et connotative, peut désormais participer pleinement du processus sémiotique des objets, des gestes, des images, des codes et des symboles.

C'est ainsi que le trope, de nos jours, tend à prendre le sens de « lieu commun » et que le tropos devient topoï. C'est aussi pourquoi un site comme TVtropes.org peut définir ainsi cette figure : « tropes are more about conveying a concept to the audience without needing to spell out all the details ». Roland Barthes, dès ses analyses sur la publicité, en disait déjà autant de l'image. Par rapport à l'affiche de Panzani, le sémiologue français faisait de l'italianité cette chose que le message comporte en plus. Il en vient donc à penser la connotation de l'image sur le mode de la rhétorique. Par l'usage de l'agencement de stéréotypes comme les pâtes, les tomates et le mot aux consonances italiennes, l'image en vient à faire signifier à ses objets une culture complètement absente de l'image ou du contenu de l'expression si on les prend au sens propre. Dès lors, la rhétorique du trope peut se penser comme la dialectique d'une absence signifiante et d'une présence vide, et ce, sans qu'elle ne perde sa fonction de détournement, l'outil par excellence du processus. C'est aussi en ce sens que l'on peut comprendre le tropisme de Nathalie Sarraute, pour qui il s'agit de toutes ces petites situations qui ont lieu pendant l'enfance et qui créent un sentiment de déjà vu ou influencent nos préférences personnelles et nos comportements une fois devenus adultes.

Par la sérialité qui existe dans les arts, depuis la massification de la littérature industrielle au XIXe siècle, les tropes se véhiculent de plus en plus facilement en raison de la rapidité avec laquelle les signes sont codés pour devenir des conventions linguistiques et sémiotiques. C'est ce qui permet à la fois leur démultiplication, mais aussi leur déconstruction, puisque l'accroissement du nombre en a fait un objet d'étude de choix. La multitude des médias et des plateformes disponibles permettent parallèlement un renouvellement constant de ces figures parfois très anciennes, même si celles-si se retrouvent souvent recyclées par l'entremise de ce processus. Ainsi, elles semblent plus foisonnantes et plus originales que jamais.

Que ce soit dans la littérature, à la télé, au cinéma, dans le jeu vidéo, dans la publicité ou ailleurs, il s’agira de s’interroger sur les nouveaux habits du trope : stéréotypes, lieux communs, gestuelles familières, détournements de figures connues, recyclage des codes de genres, intertextualités, etc.; mais aussi sur les pratiques qui déconstruisent ceux-ci par le biais de l'humour, de la subversion politique, de l’intermédialité ou autres. Il sera alors possible mettre en valeur les littératures, la culture populaire, les pratiques culturelles médiatiques ainsi que les perspectives minorisées, marginales ou discréditées par les institutions artistiques, dont les paralittératures, en mettant de l’avant ce travail de mise en forme.
                                                                    
Afin de favoriser la participation des étudiants.es en recherche-création, ce colloque se veut ouvert aux activités de créations artistiques. En ce sens, nous accepterons les performances, les communications hybrides ou tout travail artistique qui aura sa place dans le cadre de la thématique choisie. Il y aura aussi la possibilité pour les participants.es de faire leur communication par vidéoconférence.

Les communications doivent être inédites, en langue française ou anglaise et avoir une durée maximale de 15 minutes. Afin de participer, nous vous demandons d’envoyer vos propositions de communication d'environ 300 mots et 5 mots-clés d’ici le 1er mars à l’adresse courriel suivante : aecsel.uqam@gmail.com.


Idées d'axes de recherche/panels :

·    HYBRIDITÉ DES TROPES ET INTERTEXTUALITÉ: la référence comme lieu commun et la fusion des genres dans la culture populaire.
·      DÉTOURNEMENT DES TROPES COMME MODE DE RECONNAISSANCE DES GROUPES MARGINAUX OU MARGINALISÉS: raconter le même différemment.
·      NOSTALGIE: quand revenir en arrière n’est qu’histoire de tropes.
·   50 NUANCES DE BUILDUNGSROMAN: le récit initiatique sous toutes ses formes: de L’éducation sentimentale au 40 year old Virgin.

Exemples de tropes et où on peut les trouver (cinéma, littérature, jeux vidéo, etc.) :

·    La mise en scène des plateaux de tournage au cinéma et dans les séries télévisées
·    Briser le quatrième mur (ou l’adresse plus ou moins directe à l’auditoire) (littérature, théâtre, cinéma, séries télé (House of Cards, Mr. Robot, Malcom in the Middle, etc.))
·    La culture du meme ou les productions sérielles d’images ou de vidéo
·   Les affiches de cinéma ou les affiches de séries télés reprenant des esthétiques de films cultes (L’affiche de la série Stranger Things reprennant le style de celle de Star Wars)
·    Les personnages imaginés par d’autres dans les livres, les films et les séries télévisuelles (Fight Club, Beautiful Mind,  la seconde saison de The Exorcist, Mr. Robot, etc.)
·   Les figures sacrificielles dans la culture populaire (Néo dans The Matrix, Les spartiates dans 300, Batman dans The Dark Knight Rises, Jack dans Titanic, etc.)
·   Personnages à destinée dans les jeux vidéo (Link dans la série The Legend of Zelda, Colette Brunel dans Tales of Symphonia, etc.)

Bibliographie suggérée

Amossy, Ruth, Les idées reçues : sémiologie du stéréotype, 1991.
Amossy, Ruth et Anne Herschberg Pierrot, Stéréotypes et clichés. Langue – discours – société, 1997.
Aristote, Rhétorique, 2014
Barthes, Roland, Mythologies, 1957.
_______, « Rhétorique de l'image », Communications 4, 1964.
Bolter, Jay David et Richard Grusin, Remediation, Understanding New Media, 2000.
Bouvet, Danielle, Le corps et la métaphore dans les langues gestuelles. À la recherche des modes de production des signes, 1997
Clover, Carol J., Men, Women and Chain Saws. Gender in the Modern Horror Film, 1992.
Daly, Pierrette, Heroic Tropes: Gender and Intertext, 1993
Ducrot, Oswald et Tzvetan Todorov, Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage, 1972.
Dumarsais, César Chesneau, Traités des tropes, 1730
Fontanier, Pierre, Les Figures du discours, 1968
Groupe µ, Rhétorique générale, 1970.
_______, Traité du signe visuel. Pour une rhétorique de l'image, 1992
Hjelmslev, Louis, Prolégomènes à une théorie du langage, 1968
King, Claire, Washed in blood: Sacrifice, subjectivity, and the cinema, 2006.
Perelman, Chaïm et Lucie Olbrechts-Tyteca, Traité de l'argumentation, la nouvelle rhétorique, 2009
Propp, Vladimir, Morphologie du conte, 1965
Reboul, Olivier, Langage et idéologie, 1980
_______, Introduction à la rhétorique. Théorie et pratique, 1991
Ricoeur, Paul, La Métaphore vive, 1975.
Sarraute, Nathalie, Tropisme, 1957
Shapiro, Michael, Hierarchy and the structure of Tropes, 1939.
Sperber, Dan et Deirdre Wilson, La Pertinence, 1989
Todorov, Tzvetan, Poétique de la prose suivi de Nouvelles recherches sur le récit, 1980,
TVtrope.org
Zizek, Slavoj, The Pervert’s Guide to Cinema, 2006. (Documentaire)